Concept anglo-saxon, la coparentalité est une notion qui renforce les liens de parentalité. De l'autorité parentale conjointe, s'ajoute une notion de solidarité renforcée. Même séparés, les parents doivent rester solidaires, liés à vie pour les choix de vie de leurs enfants.Jusqu'à leur majorité , après ils seront en principe majeurs et responsables de leurs directions.
Désormais, la notion de coparentalité doit renforcer l'égalité des droits des parents.
En supprimant la notion de résidence principale, au profit d'une double domiciliation, la Loi va tendre à niveler dans un sens égalitaire la parentalité.
Il n'y aura plus - sur le papier- de parent "principal" et de parent "secondaire" disposant d'un droit de visite et d'hébergement.
Il y aura deux parents domiciliateurs, au même titre.
Si cette notion peut permettre de supprimer le sentiment d'infériorité du parent hébergeur, celui qui n'a les enfants que le week-end ou pendant les vacances scolaires, cette nouveauté va dans le bon sens.
De la famille traditionnelle, la famille aujourd'hui s'est décomposée pour se recomposer suivant les phases sentimentales des parents.
Le divorce, puis l'union libre ont créé des enfants désormais tous égaux devant la Loi.
Il n'y a plus d'enfants légitimes, d'enfants naturels, ni d'enfants adultérins.
En l'espace de quelques décennies des siècles entiers de tradition familiale ont éclaté.
C'est la famille démocratique, ouverte à tous les membres de droit ou de coeur.
Famille biologique, adoptive ou de fait.
Parents biologiques, ou légaux ou parents de fait, beaux-parents.
La famille est généreuse.
Les parents doivent l'être aussi.
Ce sont des super-parents, des coparents.
Le "syndrome d'aliénation parentale", ou S.A.P. (en anglais : Parental Alienation Syndrome) a été défini par le pédopsychiatre américain Richard A. Gardner
Il s’agit d’ "un désordre qui survient presque exclusivement dans le contexte de disputes sur la garde de l'enfant. Sa manifestation principale est la campagne de dénigrement injustifiée que fait l'enfant contre l'un de ses parents. Il s'agit là du résultat de l'action combinée de l'endoctrinement de l'enfant par un parent (lavage de cerveau) d'une part, et de la contribution de l'enfant lui-même au dénigrement du parent-cible, d'autre part. »
Trois éléments constituent le syndrome d’aliénation parentale :
- le rejet et/ou le dénigrement systématique et persistant d'un parent par l'enfant;
- cette "campagne" de dénigrement n'est pas justifiée par le comportement du parent ciblé
- ce phénomène résulte partiellement de la programmation ou de l'endoctrinement de l'enfant par un "parent aliénant".
Dans ce contexte, l’enfant prend fait et cause pour le parent aliénant qu’il considère comme une victime à protéger.
Sans sentiment de culpabilité à l’encontre du parent –cible, il pourra prendre des documents ou voler des clés pour les remettre au parent aliénant qu’il entend protéger.
Il sera le justicier, selon lui, d’un parent trop puissant, trop riche et il agira en sorte de favoriser le parent aliénant.
Une fois installé, le rejet du parent –cible sera difficile à effacer et devra être traité avec un pédo-psychiatre et les moyens mis à la disposition du Juge.
La médiation familiale en est un qui permet de communiquer avec l’enfant et de voir s’il est manipulé.
C’est pourquoi, le Juge peut ordonner que l’enfant soit entendu par un médiateur familial pour recueillir la parole de l’enfant.